• ---Point de vue de Kilari---

    Après avoir rangé soigneusement mes affaires, je m'écroulai sur mon lit. J'allumai la télé. Que des programmes sans intérêt. Je zappai les chaînes et tombai sur quelque chose de familier.... 2 Saviours! Je fus gênée de tomber sur la scène de baiser entre moi et Yuu... Après ça, un combat, etc... Les effets rendaient vraiment bien à la télévision! J'étais fière de moi. 

    Après avoir regardé l'épisode, je me couchai et m'endormis très rapidement, étant donné la journée de voyage épuisante que j'avais eu.

    Quand je me réveillai le lendemain matin, je pus redécouvrir ma chambre (ou peut-être était-ce une suite?) à la lumière du soleil. Encore une fois, je fus éblouie par la magnifique vue dont je profitais sur la mer qui, à cette heure, reflétait nettement le soleil  comme s'il était englouti sous la surface de l'eau. Je me levai, ayant hâte de savoir ce que ce jour de congé allait me réserver. Je décidai de prendre mon petit-déjeûner dans ma suite car comme ça je n'étais obligée de faire attention à mon image lorsque j'engloutissais assez de crêpes pour 3 personnes!

    - Miam! Les repas de cet hôtel sont délicieux!

    Na-san commençait vraiment à me manquer. Et oui, lui qui faisait enfin une percée dans le monde du spectacle! J'étais si fière de lui. Bien sûr, il m'envoyait des lettres régulièrement, pendant sa tournée. 

    Après m'être préparée, je descendis dans le hall du bâtiment. Les autres finissaient de manger et je repérai facilement Yuu avant de m'asseoir à sa droite.

    - Salut Kilari. Tu as passé une bonne nuit? [NDA: Oooh! ça rime! Je suis une vraie poète voyez-vous~] me demanda-t-il.

    Je lui répondis d'un hochement de tête. Bizarrement, je me mis à chercher Hiroto du regard. Je le trouvai en train de terminer silencieusement sa tartine. Il ne semblait pas être lui-même. Son regard se perdait dans le vide. Il paraissait plongé dans ses pensées. Soudain, une voix s'éleva au-dessus des autres:

    - Que dites-vous d'aller s'amuser sur la plage aujourd'hui? J'amènerai mon ballon, nous pourrons faire du volley!

    Tout le monde répondit affirmativement. Donc c'était décidé: jour de baignade!

    Tous, ayant rangé la table, se précipitèrent dans leur chambre prendre leur maillot de bain, leur chapeau, leur serviette de plage, et tout ce qui est nécessaire pour une journée comme celle-ci. Une fois dans ma chambre, je préparai mes affaires. Une dizaine de minutes plus tard, il ne me manquait plus qu'une chose: mon chapeau. J'étais persuadée de l'avoir apporté! Je le portais durant le voyage de la veille! Je fouillai les placard: rien. Sur le porte-manteau: rien. Je cherchai partout: rien. Comment était-ce possible de perdre quelque chose dès le premier jour?! Je décidai de jeter un coup d’œil sous les meubles: enfin! Je le retrouvai sous mon lit. Il avait dû s'y glisser le veille au soir lorsque je mettais mes affaires en ordre. Finalement prête, je regardai l'horloge:

    - Oh non! Ça va faire une demi-heure que je suis là! Je dois être la dernière! m'exclamai-je en découvrant l'heure.

    Je m'empressai de descendre les plusieurs étages qui me séparaient du rez-de-chaussée. Pourquoi fallait-il que l'ascenseur soit occupé à ce moment-là? Essoufflée, j'atteignis enfin la fin des marches. A ce moment, j'entendis la porte de l'ascenseur s'ouvrir puis des bruits de pas. A l'instant où je les remarquai, je voulus tourner la tête, curieuse mais mon attention fut détournée par un ballon abandonné à quelques dizaines de mètres de moi. Je me souvins de la remarque d'un des camarades de l'agence à propos d'une partie de beach-volley. Cette balle devait lui appartenir! Il avait dû l'oublier. Je m'approchai et tendit la main... mais je n'étais pas la seule. Une main se rapprocha du jouet en même temps, et se posa sur ma main. J'eus un brusque mouvement de recul lorsque je découvris Hiroto, me regardant fixement dans les yeux. Étrangement mon cœur s'emballa et je me pressai de sortir dès qu'il eut ramassé la balle. Tout en marchant, je tentai de me calmer. J'étais toute rouge et ma respiration était irrégulière. J'étais dans tous mes états. Les larmes me montaient aux yeux. Pourquoi ça me faisait autant d'effet qu'il m'effleure? Je n'arrivais pas à discernerce que je ressentais. Etait-ce du regret? De la haine? De... l'amour?

    Non. Je ne pouvais pas retomber amoureuse d'Hiroto.... 


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