• ---Point de vue de Kilari---

    Après avoir rangé soigneusement mes affaires, je m'écroulai sur mon lit. J'allumai la télé. Que des programmes sans intérêt. Je zappai les chaînes et tombai sur quelque chose de familier.... 2 Saviours! Je fus gênée de tomber sur la scène de baiser entre moi et Yuu... Après ça, un combat, etc... Les effets rendaient vraiment bien à la télévision! J'étais fière de moi. 

    Après avoir regardé l'épisode, je me couchai et m'endormis très rapidement, étant donné la journée de voyage épuisante que j'avais eu.

    Quand je me réveillai le lendemain matin, je pus redécouvrir ma chambre (ou peut-être était-ce une suite?) à la lumière du soleil. Encore une fois, je fus éblouie par la magnifique vue dont je profitais sur la mer qui, à cette heure, reflétait nettement le soleil  comme s'il était englouti sous la surface de l'eau. Je me levai, ayant hâte de savoir ce que ce jour de congé allait me réserver. Je décidai de prendre mon petit-déjeûner dans ma suite car comme ça je n'étais obligée de faire attention à mon image lorsque j'engloutissais assez de crêpes pour 3 personnes!

    - Miam! Les repas de cet hôtel sont délicieux!

    Na-san commençait vraiment à me manquer. Et oui, lui qui faisait enfin une percée dans le monde du spectacle! J'étais si fière de lui. Bien sûr, il m'envoyait des lettres régulièrement, pendant sa tournée. 

    Après m'être préparée, je descendis dans le hall du bâtiment. Les autres finissaient de manger et je repérai facilement Yuu avant de m'asseoir à sa droite.

    - Salut Kilari. Tu as passé une bonne nuit? [NDA: Oooh! ça rime! Je suis une vraie poète voyez-vous~] me demanda-t-il.

    Je lui répondis d'un hochement de tête. Bizarrement, je me mis à chercher Hiroto du regard. Je le trouvai en train de terminer silencieusement sa tartine. Il ne semblait pas être lui-même. Son regard se perdait dans le vide. Il paraissait plongé dans ses pensées. Soudain, une voix s'éleva au-dessus des autres:

    - Que dites-vous d'aller s'amuser sur la plage aujourd'hui? J'amènerai mon ballon, nous pourrons faire du volley!

    Tout le monde répondit affirmativement. Donc c'était décidé: jour de baignade!

    Tous, ayant rangé la table, se précipitèrent dans leur chambre prendre leur maillot de bain, leur chapeau, leur serviette de plage, et tout ce qui est nécessaire pour une journée comme celle-ci. Une fois dans ma chambre, je préparai mes affaires. Une dizaine de minutes plus tard, il ne me manquait plus qu'une chose: mon chapeau. J'étais persuadée de l'avoir apporté! Je le portais durant le voyage de la veille! Je fouillai les placard: rien. Sur le porte-manteau: rien. Je cherchai partout: rien. Comment était-ce possible de perdre quelque chose dès le premier jour?! Je décidai de jeter un coup d’œil sous les meubles: enfin! Je le retrouvai sous mon lit. Il avait dû s'y glisser le veille au soir lorsque je mettais mes affaires en ordre. Finalement prête, je regardai l'horloge:

    - Oh non! Ça va faire une demi-heure que je suis là! Je dois être la dernière! m'exclamai-je en découvrant l'heure.

    Je m'empressai de descendre les plusieurs étages qui me séparaient du rez-de-chaussée. Pourquoi fallait-il que l'ascenseur soit occupé à ce moment-là? Essoufflée, j'atteignis enfin la fin des marches. A ce moment, j'entendis la porte de l'ascenseur s'ouvrir puis des bruits de pas. A l'instant où je les remarquai, je voulus tourner la tête, curieuse mais mon attention fut détournée par un ballon abandonné à quelques dizaines de mètres de moi. Je me souvins de la remarque d'un des camarades de l'agence à propos d'une partie de beach-volley. Cette balle devait lui appartenir! Il avait dû l'oublier. Je m'approchai et tendit la main... mais je n'étais pas la seule. Une main se rapprocha du jouet en même temps, et se posa sur ma main. J'eus un brusque mouvement de recul lorsque je découvris Hiroto, me regardant fixement dans les yeux. Étrangement mon cœur s'emballa et je me pressai de sortir dès qu'il eut ramassé la balle. Tout en marchant, je tentai de me calmer. J'étais toute rouge et ma respiration était irrégulière. J'étais dans tous mes états. Les larmes me montaient aux yeux. Pourquoi ça me faisait autant d'effet qu'il m'effleure? Je n'arrivais pas à discernerce que je ressentais. Etait-ce du regret? De la haine? De... l'amour?

    Non. Je ne pouvais pas retomber amoureuse d'Hiroto.... 


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  • ---Point de vue de Kilari--- 

    Si je retombais amoureuse de Hiroto, ce serait si douloureux....

    Quand j'arrivai finalement à la plage, je me changeai dans une cabine et sautai dans l'eau.

    Chapitre 37: La plage, la nuit, une chanson....

    Ça faisait du bien de se rafraîchir. Cela ne parvint cependant pas à me changer les idées. J'étais constamment ailleurs. Yuu ne le remarquait pas, et cela me désolait.

    La journée s'écoula lentement, sans que je puisse chasser Hiroto de mon esprit.

    Le soir arrivait, et la plage se vidait progressivement. Yuu fut obligé de rentrer à l'hôtel par son manager, qui insista pour qu'il se couche tôt. Le pauvre.... Moi, j'étais tranquille, car Mme Kumoi tournait constamment autour de M. Muranishi. Il y a de l'amour dans l'air! pensais-je. Je n'avais pas à m'inquiéter!

    Je décidai de rester sur la plage pour réfléchir. La fraîcheur du soir, la plage vide, le silence troublé seulement par le bruit des vagues s'échouant sur le sable... Tout ça me revigorait. Le ciel s'assombrissait déjà. Tout à coup, j'eus la brusque envie de chanter, donc j'entonnais la première chanson qui me vint à l'esprit: Arc-en-ciel de l'amour.


    Je vous propose d'écouter ma propre interprétation, après avoir atténué la musique derrière, pour que ça fasse plus " a cappella "  comme si Kilari le chantait sur une plage en s'imaginant la musique par exemple... J'espère que ça vous aura plu~


     

    Mais tout en interprétant celle-ci, des larmes roulèrent sur mes joues avant que je ne m'en rende compte. Mais je poursuivis. Je chantais de tout mon cœur.... 

    Chapitre 37: La plage, la nuit, une chanson....

     


     

    World (Piano Mix) - Makoto Miyazaki

    Ecoutez en même temps que vous lisez^^


     

    Mon cœur me serrait si fort! Le visage d'Hiroto était toujours dans mon esprit.... Ma vue se troubla, mes yeux emplis de larmes. Ça faisait mal... C'était impensable! Je venais de réaliser mes sentiments renaissants pour Hiroto. Pourquoi fallait-il que je retombe amoureuse de lui?!

    Je chuchotai pour moi-même:

    - De toute façon, comment pourrait-il ressentir quelque chose pour moi ? Avec ce que je lui avais infligé..... Il n'y avait aucune chance.

    Et Yuu? Peut-être que je le considérais plutôt comme un frère.... Je suis vraiment idiote! Comment avais-je fait pour ne pas différencier un sentiment d'affection profond avec de l'amour? Il me protégeait, comme, comme un grand frère, mais parfois, il était aussi mignon qu'un petit frère! J'eus un petit éclat de rire malgré mes joues encore humides. J'avais enfin compris mes sentiments... Satisfaite, je me dirigeai toute guillerette vers l'hôtel. Même si le constat n'était pas très positif, j'étais vraiment heureuse d'avoir réussi à faire un bilan que ce que je ressentais. Il ne me restait plus qu'à l'accepter et à souffrir en silence jusqu'à que le temps écoulé me permette de passer à autre chose... Waouh! Je m'étirai comme si c'était le matin. Je me sentais si intelligente pour une fois! Une nouvelle énergie coulait en moi. 

    Je l'avoue, quand j'ai pensé que je devais expliquer ce que je ressentais pour lui à Yuu, ça a un peu beaucoup cassé mon élan, mais bon...

    J'ouvris la porte de ma chambre et posai mes affaires. Je faisais les cent pas en me demandant quoi j'allais dire à Yuu. J'étais tellement absorbée et concentrée que je n'entendis pas la porte de côté de ma chambre (dont d'ailleurs je n'avais pas remarqué l'existence) s'ouvrir. Je m'arrêtai. 

    J'ai une idée! Je pourrais...

    Le cours de mes pensées fut vite interrompu: je sentis des bras m'entourer les épaules, puis un parfum m'entoura....


    A suivre....

    Commentez mon interprétation (et bien sûr le chapitre) s'il vous plaît!


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  • Bonne lecture~ 

    ---- Point de vue de Kilari ----

    Ce parfum.... Je le reconnus immédiatement: c'était celui d'Hiroto...Mais que se passait-il? Les battements de mon cœur devenaient irréguliers je ressentais comme des bouffées de chaleur m'envahir. J'étais pétrifiée. Je sentis qu'il posait sa tête sur la mienne. Je me sentis défaillir. Pourquoi fallait-il qu'il soit si doux et tendre avec moi maintenant? Ce n'était pas le moment! Moi qui essayait d'assumer mes sentiments, enfin, de tout remettre en ordre et de renoncer... Et pourquoi me faisait-il cela? Il ne disait pas un mot, rien ne troublait ce silence plus que pesant. Il m'avait prise par surprise, et je ne résistais même pas... je ne pouvais pas voir son visage. Je me demandais ce qu'il pouvait bien ressentir en me serrant contre lui comme ça. De nombreux sentiments se bousculaient dans mon cœur: de la confusion, du regret, de la frustration, du doute, de l'amour...

    - Hiroto...

    Avant même que j'aie fini de prononcer son nom, il s'en était allé aussi furtivement qu'il était venu. 

    Je m'effondrai, troublée, sur le sol de ma chambre. Je versai des larmes silencieuses pendant quelques minutes. M'aimait-il encore? Ai-je le droit d'espérer...? Non, je ne préférais pas me faire d'idées. J'avais peur de souffrir. Peur de me tromper. Je me relevai pour aller me coucher. Plus je réfléchissais, plus mon esprit s'assombrissait et y voyait de moins en moins clair. Finalement, je m'endormis ainsi, tourmentée par cet "incident". 

    Le lendemain matin, je me levai avec un mal de crâne. La journée commençait bien. La veille, j'avais cherché des solutions pour expliquer à Yuu mes sentiments pour lui, pour lui avouer que je m'étais rendue compte que ce n'était pas de l'amour que je ressentais... pour lui. Avant que les actes d'Hiroto ne m'interrompent dans mes pensées, j'avais eu une idée. Laquelle? J'avais beau me creuser la tête, je n'arrivais pas à me souvenir. Je n'hésitai pas un instant pour renoncer à prendre mon petit déjeuner avec les autres. Je n'avais en aucun cas envie de croiser Yuu à qui je ne savais quoi dire, ni Hiroto que je ne pourrais affronter. Je mangeai donc seule, comme la veille. Je pris mon temps. Je ne savais pas quel était le programme d'aujourd'hui, et je n'avais pas spécialement envie de le savoir. J'entendis toquer à ma porte. Mon cœur commença à battre plus vite. J'hésitai à aller ouvrir. Et si c'était Yuu? Comment est-ce que j'allais réagir? Mes réflexions furent coupées par une voix:

    - Hey, tu comptes m'ouvrir quand, Kilari?! C'est Erina! se plaignit-elle.

    Je souris. Erina! J'accourus à la porte pour lui ouvrir.

    - Enfin!

    - Excuse-moi.

    Elle s'assit à l'unique table présente dans ma chambre. Je m'installai en face d'elle.

    - M. Muranishi m'a demandé de prendre de tes nouvelles. Tu vas bien? demanda-t-elle, sans grande conviction.

    - Oui moi ça va, mentis-je très bien pour une fois dans ma vie. Ça fait un bail qu'on a pas parlé! Et toi ça va?

    ----Point de vue d'Erina----

    Pfff, quelle idée du directeur de m'envoyer la voir. Dire qu'elle réalise toujours pas que depuis le début de sa carrière j'essaie de lui mettre des bâtons dans les roues... Mais bon j'ai arrêté. 

    Je me demandais comment elle pouvait réagir si je lui disais la vérité. Pas à propos de ça, mais à propos de Hiroto. Tout est à cause d'elle. J'avais très envie de lui dire. Pour qu'elle réalise, à quel point elle l'a fait souffrir, et à quel point elle m'a fait souffrir.

    - Non ça va pas. 

    Son sourire disparut pour faire place à des yeux interrogateurs et surpris. Je ne lui laissai pas le temps de me répondre.

    - Si tu aimais Hiroto, tu ne l'aurais pas abandonné ici, tout seul. En plus, tu flirtais avec ton Yuu là-bas... Dire que je pensais qu'Hiroto serait bien avec toi, et bien j'avais tort. Tu l'as juste fait souffrir. Il pensait toujours à toi, alors que tu n'étais pas là, que tu l'avais délaissé. J'étais à ses côtés, il pouvait compter sur moi... parce que je l'aime! Alors que j'avais l'impression qu'on se rapprochait l'un de l'autre, qu'il commençait à t'oublier, à oublier sa douleur... Tu as resurgi. Et là, il m'a oubliée. Tu étais le centre de son intérêt et je n'existais plus.

    Soudain, des larmes perlèrent au coin de ses yeux. 

    - Mais... MAIS C'EST HORRIBLE! Comment a-t-il pu te faire ça? Moi je vais lui parler tu vas voir! Il a osé blesser mon amie! Désolé Erina. Je n'ai pas choisi d'être aimée de lui. D'ailleurs, il ne m'aime sûrement plus, continua-t-elle avec une pointe de regret dans la voix. MAIS JE VAIS RÉGLER CELA AVEC LUI!!! s'écria-t-elle soudain en se levant d'un pas décidé, le poing serré, comme prête à frapper quelqu'un.

    Elle m'avait beaucoup surpris. Elle me considère vraiment comme son amie... Qu'est-ce qu'elle est naïve.... Mais c'est vrai qu'il a été horrible. Il aurait pu m'en parler au moins... Ou peut-être qu'il ne se rend même pas compte du mal qu'il me fait...pensai-je triste. 

    Kilari ouvrit la porte avec violence, et je l'entendis marmonner: 

    - Tu vas voir ce que tu vas voir...

    Je décidai de la laisser se débrouiller. Après tout, c'était son choix d'aller parler à Hiroto. Je n'en avais plus rien à faire. Je redescendis tous les étages pour retourner avec le reste de l'agence.

    ----Point de vue de Kilari----

    Peu importe ce qui s'était passé la veille. Je ne pouvais pas lui pardonner d'avoir fait ça à Erina! Si j'avais été à sa place, je serais en déprime sûrement. Je me dirigeai jusqu'à la porte voisine et toquai de toutes mes forces avec rage. J'entendis des pas. Ma gorge se serra. Était-ce vraiment une bonne idée...? Je devrais peut-être réfléchir avant d'agir en fait. Mais c'était trop tard pour le dire. La porte s'ouvrit, laissant apparaître Hiroto, surpris. Je m'efforçai de prendre un air déterminé, et m'écriai:

    - Tu te rends compte de ce que tu as fait à Erina?! J'espère que tu vas...

    Lorsque je croisai son regard, je crus m'étouffer. Je n'arrivais plus à articuler le moindre mot. Je me mis à rougir sans savoir quoi faire. Je baissais les yeux, puis retentais de le regarder dans les yeux, ce qui me faisait de nouveau détourner le regard. Il me fixait avec insistance. Et je restais figée sur place, ne sachant que faire. Il attrapa mon poignet, quand soudain, Yuu, dérangé par mes hurlements, sortit de sa chambre. Il remarqua ce qui se passait se précipita derrière moi pour me libérer mon poignet de la main d'Hiroto et m'attirer contre lui.

    - Laisse-la tranquille, se contenta-t-il de lui dire avec mépris.

    Il lui répondit avec un regard noir. Puis ses yeux se posèrent de nouveau sur moi. Ses yeux... Je prolongeai cet échange de regards. Ce moment sembla durer de nombreuses minutes. Yuu passa sa main devant mes yeux en me serrant plus fort, sans quitter son rival des yeux. Je l'entendis soupirer, et la porte se ferma. Yuu pris ma main et m'emmena à sa chambre. Je résistai un peu, mais il y mit plus de force si bien que je ne pus lutter. Une fois rentré avec moi, il ferma la porte de la main qui ne tenait pas la mienne. Puis il lâcha cette dernière pour me plaquer contre le mur. Il me vola un baiser. Si je le repoussais... il allait comprendre. Tout de A à Z. Mais je n'avais plus envie qu'il m'embrasse comme ça... Il fit durer ce baiser longtemps.

    Au bout d'un moment, je tentai de le repousser. Il eut un mouvement de recul et me regarda avec des yeux surpris. Je lui répondis avec des yeux désolés. Il retenta de m'embrasser, je tournai la tête pour l'éviter et le poussai. Il se redressa. Son regard déjà empreint de haine fut remplacé par de la frustration. Il serra les poings.

    - C'est à cause de lui, c'est ça?! Pourquoi? Pourquoi lui?! s'exclama-t-il à mon intention.

    Je ne lui répondis pas. Je me mis à regarder mes pieds. Cela me faisait mal au cœur. Je l'aimais beaucoup... mais pas comme ça. Des larmes coulèrent sur mes joues. Pourquoi fallait-il que cet amour soit si douloureux?  Et pourquoi devait-il faire souffrir les autres? Si c'est pour ça, alors pourquoi l'aimer? Je le contournai en courant sans lui adresser un regard. J'ouvris la porte de ma chambre, constatai que Erina n'était plus là, pour me jeter sur mon lit. Je sanglotai doucement pendant une bonne heure, m'apitoyant sur moi-même. Je suis une idiote. Tout est de ma faute. C'est de ma faute si Hiroto a souffert pendant mon absence. C'est de ma faute s'il a abandonné Erina. C'est de ma faute si je fais du mal à Yuu, parce que je suis trop bête pour faire la différence entre de l'affection profonde et de l'amour. Je suis la seule fautive...

    Après tout ça, j'avais besoin de sortir pour me changer les idées. Je soupirai, enfilai mes chaussures et mis un chapeau avant d'aller me balader en ville. Une bonne odeur parvint à mon nez. J'avais très faim. Une crêperie se trouvait au coin de la rue. 

    - Bonjour je voudrais dix crêpes de chaque sorte que vous avez s'il vous plaît!

    - Hein?! s'écria le vendeur surpris.

    J'avais bien le droit de me faire plaisir... 

    - Mademoiselle, nous avons quelques tables, vous voulez vous installer? Il vous faudra bien une heure pour avaler tout ça...

    - Je veux bien, même si à mon avis cela durera bien moins longtemps! 

    Je lui adressai un sourire. Il me conduit à une des tables libres. Je le remerciai puis attendis. Il me servit une première sorte de crêpes, que je trouvais très bonne. En fait, tous les fourrages de crêpes que l'homme me présenta étaient bons. Lorsqu'il amena la dernière sorte de crêpe, j'avais encore beaucoup d'appétit. Je mordis dans la crêpe: elle avait un goût très particulier. Mais je l'aimais beaucoup. Si bien que j'en redemandai dix au vendeur. Alors que je dévorais ma sixième crêpe de la sorte, je commençai à avoir la tête qui tourne et une sensation étrange m'envahit. Je me sentais un peu engourdie, mais ce n'était pas désagréable.

    ---- Point de vue du vendeur ----

    J'assistais à du jamais vu. Une jeune fille qui mangeait des crêpes pour dix personnes. Mais depuis peu de temps, j'avais constaté que ce n'était pas tout. Elle semblait être dans les vapes. J'hallucinais. Une personne capable de se saouler avec des crêpes au chocolat à la liqueur... L'infime présence d'alcool ne pouvait pas provoquer ça. C'était techniquement impossible. Après avoir englouti toutes ses crêpes, elle fit mine de se lever pour partir mais s'écroula sur le sol. Je me précipitai pour demander de l'aide à ma femme qui se trouvait au stand. Je la chargeai de s'occuper de la jeune fille tandis que je gérais la crêperie en son absence. Elle l'emmena dans notre appartement à quelques rues d'ici.

    ---- Point de vue de la femme du vendeur ----

    Je l'allongeai sur le canapé. Je l'observai un instant. Elle me disait quelque chose. Mais où aurais-je bien pu la voir? Elle grimaça dans son sommeil. J'allumai la télé pour chercher un éventuel avis de recherche pour une jeune fille comme elle, mais tombai sur une retransmission d'un concert de Kilari Tsukishima. J'allais changer de chaîne quand je réalisai: son portrait craché. Non, c'était elle! Je la regardai :pas de doute. Elle se tortillait dans tous les sens, son estomac semblait lui faire mal. Je voulus appeler son agence, mais je tombai sur le répondeur. [NDA: bah oui, ils sont en vacances... x)] En y réfléchissant, je songeai à appeler la police, mais j'avais peur qu'il nous accusent de quelque chose à cause de son état, puisqu'elle avait mangé beaucoup de nos crêpes. J'étais inquiète. Je me contentai donc de laisser la télé allumée pour guetter un avis de recherche.

    ---- Point de vue de Erina ----

    - Erina, tu n'as pas vu Kilari descendre par hasard? J'ai quelque chose à lui demander, me questionna le directeur.

    - Non, répondis-je sèchement.

    - Tu veux bien aller voir si elle est dans sa chambre? me demanda-t-il gentiment.

    Je soupirai, agacée.

    - D'accord, répondis-je à contre-cœur.

    Je montai les escaliers, lasse. Arrivée devant sa porte, je toquai et criai:

    - Kilari, t'es là? M. Muranishi veut te parler. KILARI!!

    Aucune réponse. J'appelai de nouveau: toujours rien.

    ---- Point de vue de Hiroto ---- 

    J'entendis Erina hurler dans le couloir. Elle appelait Kilari. Je tendis l'oreille pour entendre une éventuelle réponse de l'intéressée. Rien. Je me levai, surpris et intrigué. Je sortis dans le couloir. Je n'étais pas le seul.

    ----Point de vue de Yuu ----

    Des cris me parvinrent. J'étais déjà de mauvaise humeur, mais cela m'énerva encore plus. Je remarquai finalement que c'était Erina qui cherchait Kilari. Elle ne répondait pas. Je rejoignis le couloir. Je le vis. Ce mec. Je n'avais même pas envie de prononcer son nom.

    ---- Point de vue de Erina ----

    Les deux garçons ouvrirent leur porte de chambre. Je me tournai dans leur direction.

    - Bon timing les gars. On a un problème avec Kilari.

    Il se lancèrent un regard empli de haine. Je poussai un soupir.

    - C'est pas le moment.

    Yuu se dirigea vers la porte de la chambre de la "disparue" et donna un gros coup de pied dessus. Elle résista. Hiroto mit quant à lui un violent coup d'épaule: la porte s'ouvrit.

    - Pas si compliqué que ça. Il suffit d'avoir un peu de force.

    - N'importe quoi. C'est parce que je viens de te mâcher le travail. Même Erina aurait pu l'ouvrir.

    - Eh! Dis que je suis faiblarde pendant que tu y es! rétorquai-je vexée.

    - Assez bavardé, nous interrompit Hiroto avant de pénétrer la pièce.

    Nous constatâmes bien vite son absence.

    - Si tu n'avais pas été sourd, ce ne serait pas arrivé, lança Yuu.

    - Je te rappelle que sa porte est juste en face de la tienne, tu es le mieux placé pour voir quand elle sort, serais-tu aveugle? répliqua Hiroto avec ironie.

    - STOP! m'écriai-je pour les arrêter. Vous allez continuer combien de temps comme ça? Si vous voulez retrouver Kilari, il va falloir vous supporter plus de cinq secondes. Alors que je ne vous entende plus, ajoutai-je avec autorité.

    Mais où pouvait-elle bien être?

    ------Fin du chapitre------

    Que va-t-il se passer? Hiroto, Yuu et Erina vont-ils réussir à se supporter jusqu'à trouver Kilari? Que lui arrive-t-elle? 

    Coucou mes lecteurs! Je m'excuse de ma longue absence. J'ai décidé de poster des chapitres un peu plus courts mais plus régulièrement, dans la mesure du possible. J'ai fait celui-ci long pour m'excuser encore de mon retard. J'espère que ce chapitre vous a donc plu! Merci de votre lecture^^ je ne vous ai jamais oublié pendant mon inactivité. J'étais d'ailleurs assez frustrée de ne pas pouvoir poster de chapitre. Mais maintenant, je vais essayer de me débrouiller pour trouver le temps... :p


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  • ----Point de vue de la femme du vendeur----

    Cela faisait un moment déjà que je parcourais les chaînes, et rien. Je reçus un appel de mon mari débordé par les clients; je décidai donc un peu inquiète cependant, de laisser la petite à l'appartement, et mis un double de la clé à côté d'elle avec un mot, au cas où elle se réveillerait et qu'allant mieux, elle veuille rejoindre sa famille ou ses amis. J'ouvris la porte, hésitai encore un instant, jetai un coup d’œil en direction de la jeune fille, puis partit finalement vers la crêperie, en espérant que tout aille bien.

    ----Point de vue de Kilari----

    Je repris peu à peu conscience. Mon estomac me faisait horriblement souffrir. J'avais chaud et j’étouffais.... C'était insupportable. De plus, je n'avais aucune idée d'où je me trouvais. Il fallait que je voie un médecin, absolument. Pour soulager cette douleur.... Qui ne me faisait en aucun cas oublier ma culpabilité quant aux malheurs de mon entourage. J'ouvris les yeux et me redressai avec difficulté. J'étais sur un canapé, dans un petit appartement, qui me semblait un peu vieux. En regardant par la fenêtre, je n'aperçus que quelques hauts bâtiments. Je devais être dans les derniers étages d'un assez haut immeuble, sans doute. Je remarquai une note laissée à côté d'une clé et d'un verre d'eau sur la table basse près du canapé. Je bus le verre d'un trait, puis saisit le papier pour lire. Quand j'essayais de me concentrer, ma tête me faisait affreusement mal. Ma vue se troublait, si bien que j'abandonnai l'idée de le lire. Je devinai facilement que la clé était destinée à ouvrir la porte de l'appart. Et je me rendis compte bien vite que j'étais seule. Je pris mon courage à deux mains pour me lever. Aouch! C'était plutôt compliqué de tenir sur mes deux jambes. Je me sentais terriblement faible. Je parvins tant bien que mal à la porte, ne pris pas la peine de prendre mon chapeau et mes affaires, et sortis de la pièce pour me retrouver dans le couloir.

    ----Point de vue d'Erina----

    Nous avions le choix: ou bien nous expliquions tout à M.Muranishi pour mobiliser tout le monde, ou alors nous décidions de chercher par nous-même pour ne pas gâcher les vacances de tout le monde. Les deux garçons insistèrent pour choisir la deuxième option. Je fus contrainte d'accepter. Les garçons, chacun de leur côté, demandèrent à quelques personnes s'ils n'avaient pas vu passer Kilari, calmement pour n'alarmer personne. Toutes les réponses furent négatives, sauf celle de la dame qui gardait la sortie de l'hôtel. Elle l'avait bien vue sortir plusieurs heures auparavant. Cela parut évident à chacun de nous qu'il fallait aller en ville pour poursuivre notre recherche.

    - Que ferait Kilari en ville? demanda Yuu tout en réfléchissant.

    - Du shopping? proposai-je.

    - Non, c'est évident qu'elle irait manger quelque part, renchérit Hiroto.

    - Ah oui, j'allais presque oublier que Kilari est un ventre sur pattes... surtout pour les crêpes.

    - Une crêperie! Merci Erina! s'exclama Yuu.

    - On se sépare? 

    - Surtout pas! On risquerait de se perdre, n'oubliez qu'on ne connait pas le coin. En plus si vous trouvez une piste, vous connaissant, vous partiriez tout seul sans réfléchir, protestai-je fermement.

    Ils marmonnèrent tous deux un "pfff"  en réaction à ma critique. C'était la vérité, après tout. Je m'engageai dans une rue.

    - On repère toutes les crêperies, n'oubliez pas.

    Après quelques pas sur le trottoirs, j'entendais déjà des "Oh! Mais on dirait Hiroto?!", ou des "Yuu!!!". On aurait dû se déguiser.... Ensuite j'entendis chuchoter "Mais c'est qui cette fille avec eux...? Elle a pas l'air très gentille..." ce qui eut le dont de m'énerver. Je tirai les deux gars dans le premier magasin de vêtements venu, un peu vexée, pour se cacher le visage un minimum. Enfin ressortis, on se mit sérieusement à enquêter dans les crêperies. On posait chacun des questions aux serveurs et vendeurs. Au bout de plusieurs crêperies, nous commencions à nous inquiéter un peu, et Hiroto et Yuu étaient sur les nerfs.

    - Ça se trouve, elle était passée dans les crêperies où on est déjà allés, c'est juste que le blondinet sait même pas poser des questions correctes.

    - Comment tu m'as appelé là? Et répète un peu pour voir? demanda l'intéressé, piqué par la remarque d'Hiroto.

    - De quoi? A propos du blondinet qui demande juste "Vous avez pas vu Kilari?"? ajouta Hiroto un peu provocateur.

    - De toute façon, tout le monde connaît Kilari, et ça gagne du temps au lieu de la décrire de la tête aux pieds, en donnant même des détails inutiles! rétorqua Yuu.

    - Tu parles de moi là?!

    - Arrêtez! Vous êtes insupportables! C'est pas comme ça qu'on va retrouver Kilari! Rooooh, je vous avais dit, on aurait dû le dire au directeur.

    - Jamais.

    J'ignorai sa réponse, agacée. Nous continuâmes notre route silencieusement jusqu'à la prochaine vente de crêpes où le vendeur nous confirma avoir accueilli une cliente incroyable, et nous conduisit à sa femme pour qu'elle nous raconte ce qui s'était passé. Nous fûmes tous les trois très soulagés. La dame nous proposa de nous accompagner jusqu'à l'appartement, mais Yuu refusa gentiment en demandant où était situé l'immeuble. Elle nous expliqua le chemin pour s'y rendre et nous partîmes. 

    Lorsqu'il fallut tourner au croisement, nous n'étions pas d'accord sur la route à prendre.

    - Tu aurais dû la laisser nous guider, quelle idée de devoir y aller seuls, nous ne connaissons même pas la ville!

    - Tais-toi, tu sais très bien que ça l'aurait dérangé alors que sa crêperie débordait de clients!

    - J'en ai marre de vous! Vous pouvez pas la fermer un peu!

    Je pris les devants et empruntai la route que je pensais être la bonne. Il me suivirent sans grand enthousiasme, car ils savaient très bien ce qui les attendait si ils se retrouvaient seuls. Après avoir traversé le pâté de maisons, Hiroto reconnut le bâtiment correspondant à la description de la femme.

    ----Point de vue de Kilari----

    Il fallait que je descende... Que je voie un docteur; je ne pouvais pas soutenir cette souffrance plus longtemps. J'essayais d'oublier la douleur: en vain. Je voulais prendre les escaliers, mais je n'en avais pas la force. Allais-je devoir prendre l'ascenseur? Je n'en avais pas trop envie. L'immeuble semblait un peu ancien, et je n'avais pas confiance en un ascenseur... et puis je ne savais pas où je pouvais le prendre de toute façon... Je décidai de partir à la recherche de la cage d'ascenseur quand même. Je pensais à mon portable: je l'avais laissé dans l'appartement, et il n'avait déjà plus beaucoup de batterie la dernière fois que je l'avais regardé;il devait être éteint depuis longtemps maintenant.

    Je m'appuyai au mur pour parcourir le long couloir. Ma tête tournait de plus en plus. Je n'en pouvais plus. 

    Hiroto... pensai-je avec une pointe de regret en regardant par la fenêtre du bout du couloir. Une larme perla au coin de mon œil. Quelques secondes plus tard, je m'effondrai, trop faible pour tenir debout.

    -----Fin du chapitre----

    Héhé... J'espère que ça vous a plu^^ Désolé de faire du suspense, mais sinon c'est pas marrant! X) désolé si j'ai un peu tardé, mais même mes vacances étaient chargées... X'D première semaine je suis partie, puis quand je suis revenue la deuxième semaine, chaque jour était pris sans que j'aie voulu quoi que ce soit T-T. Mais le dimanche après-midi était libre, heureusement! ^^


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  • ---- Point de vue d'Hiroto----

    Je marchai jusqu'à l'immeuble, suivi d'Erina et Yuu. Si je me rappelais bien, elle se trouvait à l'avant-dernier étage.  Nous prîmes  l'ascenseur jusqu'au bon étage. Les deux autres étaient passés devant moi pour découvrir avec surprise que la porte de l'appartement était grande ouverte. Erina et Yuu se précipitèrent à l'intérieur pour la chercher, mais je me contentai de fixer avec stupeur le chapeau abandonné sur le porte-manteau en restant devant l'entrée. Mon cœur s'affolait. Elle ne pouvait pas être à l'intérieur: la porte était ouverte et toutes ses affaires sont dans l'appartement. Elle avait dû partir précipitamment. Mais pourquoi? Je regardai à droite et à gauche, en constatant que les couloirs étaient plutôt longs... J'eus un mauvais pressentiment: je parcourus le couloir et trouvai Kilari étendu sous la fenêtre.

    - Kilari!

    Elle était très pâle et semblait souffrante. Je la pris dans mes bras et courus jusqu'à la cage de l'ascenseur.

    - Hiroto? Tu l'as trouvée? s'écria Erina ayant entendu mon cri.

    - Oui! Elle est mal en point, je l'emmène chez un docteur, allez prévenir le directeur! lui répondis-je fort tandis que je rentrai dans l'ascenseur et appuyai sur le bouton un peu brusquement.

    J'eus à peine le temps de finir ma phrase que la porte de l'ascenseur se referma. Je posai mes lèvres sur le front de Kilari, et constatai qu'il était brûlant. J'étais d'autant plus pressé de l'amener à un médecin. J'avais l'impression que l'ascenseur était plutôt lent. Je relevai la tête pour remarquer que le bouton sur lequel j'avais appuyé n'était plus illuminé comme il l'était lorsque nous étions montés avec Erina et Yuu. La porte était fermée, évidemment, et soudain, l'ascenseur sembla heurter quelque chose: il s'arrêta si brusquement que je tombai à la renverse, Kilari toujours dans mes bras. La lumière s'était éteinte au même moment.

    Mais qu'est-ce qu'il se passe?!

    Ce n'était pas le moment qu'il y aie un problème avec l'ascenseur, non.... Je m'assis contre la paroi de l'ascenseur et installai doucement Kilari sur mes genoux, de côté, la tête posée sur mon torse. Je soupirai. Pourquoi tout ça nous arrive? Si seulement nous pouvions revenir au moment où nous étions ensemble, avant ton voyage, avant tous ces incidents qui n'ont fait que nous briser et nous éloigner... 

    Elle ouvrit les yeux.

     

    ----Point de vue de Kilari----

    Dès que je repris conscience, la douleur m'envahit de nouveau. Puis je relevai la tête pour me rendre compte que j'étais dans les bras d'Hiroto qui me regardait avec des yeux inquiets. Je me mis à rougir et détourner les yeux. Il prit mon visage entre ses deux mains pour rencontrer son regard à nouveau. 

    - Tu vas bien? me demanda-t-il avec une voix douce et attentionnée.

    Il était si sincère et doux... Mon cœur se serrait au son de sa voix. Je cachai mon visage dans mes mains et me mis à sangloter. Je n'arrivais pas à me retenir. Hiroto me serra contre lui, ce qui ne fit que redoubler mes larmes. Je passai mes bras derrière son dos pour lui rendre son étreinte. Après plusieurs minutes comme ça, je m'étais calmée. Alors que j'étais sur le point de lui demander où nous étions, il me coupa:

    - Tu sais, Kilari... Je t'aime toujours.

    J'ouvrai de grands yeux. Je restai figée un instant. Il... m'aimait? Alors je pouvais l'aimer? Je pouvais être avec lui? Le mal de tête que j'avais auparavant reprit violemment, si bien que je laissai échapper une plainte. 

    - J'ai mal, Hiroto... articulai-je tout bas alors que je commençais à paniquer, et que ma respiration se saccadait.

    - Regarde-moi dans les yeux, Kilari. Je suis là, ça va aller...

    Je levai la tête vers lui. Je ne voulais tout simplement pas le quitter du regard. 

    - Tu resteras avec moi, Hiroto? demandai-je sans vraiment comprendre pourquoi.

    De quoi est-ce que j'étais en train de parler? De maintenant? De plus tard? Voulais-je qu'il reste avec moi pour toujours. Bien sûr, je l'aimais après tout.

    - Oui, Kilari. Aussi longtemps que tu seras avec moi, je serai avec toi, me répondit-il avec douceur et assurance en même temps.

    Près de lui, quand j'étais comme ça, j'avais presque l'impression que je pouvais oublier toute ma douleur physique... Sans réfléchir, sans chercher à me retenir particulièrement, j'enroulai mes bras autour de son coup et m'emparai de ses lèvres. Il répondit à mon baiser sans attendre. Je rompis ce moment au bout de quelques secondes.

    - Je t'aime aussi, Hiroto.... lui dis-je en collant mon front au sien. Je t'aime tellement....

    Je posai ma tête sur son épaule. Il sortit son portable pour vérifier le réseau, mais évidemment, il n'y a pas de réseau dans une cage d'ascenseur. J'espérais que Erina et Yuu avaient entendu le bruit que l'ascenseur avait fait en s'arrêtant... J'avais mal, et je commençais à avoir froid... Hiroto sembla le remarquer et m'enfila sa veste silencieusement. 

    - Mais, c'est toi qui va avoir froid après! dis-je un peu réticente.

    - Sauf que moi je ne suis pas malade et affaiblie comme tu l'es, rétorqua-t-il fermement en me serrant contre lui.

    Je ne sus que lui répondre, si bien que je restai silencieuse. Il me caressa doucement les cheveux. Son parfum m'apaisait. Je me sentais tellement rassurée et bouleversée à la fois...C'était plutôt troublant, et ça faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti cela... Mais ce n'était pas si désagréable, à vrai dire.

     

    ------Fin du chapitre-----

    Voilà, j'espère que ça vous aura plu! Bisous bisous à tous mes lecteurs! 

     


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